9ème Edition de la Conférence Risque Pays de Bloomfield / La Côte d’Ivoire obtient la note de 6,3 sur 10

9ème Edition de la Conférence Risque Pays de Bloomfield / La Côte d’Ivoire obtient la note de 6,3 sur 10 Attendues chaque année par les investisseurs mais aussi par le secteur public et privé, les conférences risque pays constituent une véritable plateforme stratégique qui permet d’éclairer les décisions des investisseurs et qui stimulent le dialogue sur les enjeux économiques, politiques et sociaux sur le continent africain. <><> Elles visent aussi et surtout à fournir une cartographie claire et détaillée des risques et opportunités d’investissement dans un pays grâce à la présentation d’un rapport élaboré par des experts de Bloomfield. <><> Concernant la Côte d’Ivoire, ce rapport a été présenté ce mercredi 16 avril à Abidjan à l’occasion de la neuvième édition de la Conférence Risque Pays-Côte d’Ivoire, c’était en présence de certains membres du gouvernement et des acteurs du secteur privé. <><> Pour le PDG du Groupe Bloomfield, Stanislas Zézé, l’objectif est d’avoir une cartographie de risque qui reflète l’environnement de la Côte d’Ivoire qu’il soit attractif ou pas. <><> « L’environnement de la Côte d’Ivoire est attractif, il répond aux trois questions essentielles que se posent les investisseurs, à savoir ; Quelle est l’opportunité d’investir ? Quel est le retour sur investissement auquel on s’attend ? Et quel risque on prend de perdre son capital ? » A-t-il indiqué et d’ajouter ; <><> « Ce rapport répond à ces trois questions en sachant que 6,3 sur 10 n’est pas 10 sur 10. Donc il y a des poches de risque, notamment celles de l’environnement socio-politique, qu’on aurait pu considérer comme conjoncturelle mais il se trouve que chaque cinq ans il se produit. » <><> Sur cette question d’environnement socio-politique, monsieur Zézé a tenu à faire certaines précisions. <><> « Finalement, on se pose la question de savoir quel est le vrai problème. Est-ce-que ça devient structurelle et cela nécessite un vrai débat et des réformes, pour que les élections en Côte d’Ivoire devienne une banalité démocratique, c’est-à-dire juste un test d’évaluation, mandaté par le peuple pour pouvoir diriger un pays. » A-t-il souligné. <><> Pour rappel, en 2024 la Côte d’Ivoire avait obtenu la note 6,5 sur 10, la baisse constatée de cette note aujourd’hui pourrait s’expliquer par le facteur relevé par le PDG du Groupe Bloomfield. (ndk)

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