Côte d’Ivoire / Sommet International sur la Relance de la Filière COCO : vers la remobilisation de l’ensemble des parties prenantes

Côte d’Ivoire / Sommet International sur la Relance de la Filière COCO : vers la remobilisation de l’ensemble des parties prenantes Représentant le Ministre d’Etat, Ministre de l’Agriculture, du Développement Rural et des Productions Vivrières, le Ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Jean Sansan Kambilé, a procédé le lundi 09 septembre à Abidjan à l’ouverture du Sommet International sur la relance de la filière Coco en Côte d’Ivoire. <><> Prévu du 09 au 10 septembre, ces assises réuniront environ une centaine de participants venant de plusieurs pays, dont la France, le Nigéria, le Ghana, le Cameroun, l’Indonésie, l’Inde et la Malaisie mais aussi l’ensemble des parties prenantes de la filière au niveau national (producteurs, transformateurs, industriels, distributeurs de coco et produits dérivés, experts, chercheurs, ONG, investisseurs et partenaires financiers). <><> « Le présent sommet est l’occasion de jeter un regard rétrospectif sur les atouts et les défis majeurs à relever pour mieux bâtir la durabilité de la filière Coco en Côte d'Ivoire. » A indiqué Le Garde des Sceaux, ministre de la Justice, Jean Sansan Kambilé. <><> Notons que dans le cadre de ce sommet, 50 jeunes ont été mobilisés par l’Agence Emploi Jeunes pour bénéficier de formations sur les enjeux et les opportunités qui existent dans la filière Coco. <><> Ce qui a amené le ministre de la Promotion de la Jeunesse, Mamadou Touré, présent à la cérémonie d’ouverture de souligner que la réussite de cette relance sectorielle repose également sur le rajeunissement de la population agricole active notamment par l'inclusion des jeunes et des femmes dans cette filière. <><> Pour le Coordonnateur d’Abidjan Legacy Program, Abou Bamba, Le cocotier est bien plus qu’une simple plante mais Il représente une véritable richesse pour la Côte d’Ivoire, tant sur le plan économique que sur le plan social, culturel et environnemental. <><> « En ce qui concerne la Côte d’Ivoire, soucieuse de diversifier son économie basée principalement sur la culture du binôme café-cacao, elle a lancé dès 1964, sous l’impulsion de la Société pour le Développement du Palmier (SODEPALM), le « Plan Cocotier » qui a permis d’exploiter près de 60 000 ha de sa zone littorale favorables à la culture du cocotier allant de Fresco à l'Ouest à la frontière du Ghana à l'Est dans ce qui est aujourd’hui la région du Sud-Comoé. » A-t-il indiqué et d’ajouter ; <><> « La volonté et la vison politique associées aux activités de la station de recherches sur le cocotier de Port-Bouët créée par l’IRHO l’Institut de Recherches pour les Huiles et Oléagineux (IRHO) en 1952 aidant, les plantations de cocotiers ont connu une forte extension au point d’atteindre entre 41 200 et 50 005 ha de superficie entre 1982 et 1987 avec des productions estimées respectivement à 270 000 et 406 00 tonnes de noix de coco. Ainsi, principale culture de rente pour plus douze mille cinq cents familles, la culture du cocotier est ainsi devenue la principale source de revenus pour plus de vingt mille familles du littoral ivoirien. » <><> Au programme de ces deux jours de rencontre, des panels, des ateliers mais aussi une visite terrain pour plonger les participants dans la réalité de cette filière agricole. (ndk)

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